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« Soleil » prend-il une majuscule ou une minuscule ?

Publié le 12/09/2018 (m.à.j* le 29/08/2022)
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« Soleil » prend une majuscule ou une minuscule selon le contexte.

 

Soleil avec une majuscule

Le mot « soleil » prend une majuscule lorsque l’on parle de l’étoile en elle-même. En effet, c’est un nom propre qui désigne un astre particulier. Pour plus de simplicité, on écrit ce mot avec une majuscule, « Soleil », lorsque l’on en parle dans le cadre de l’astronomie. Exemples

  • La Terre tourne autour du Soleil. 
  • La distance entre la Terre et le Soleil est d’environ 150 millions de kilomètres.
  • Le Soleil nous envoie l’énergie nécessaire à la vie sur Terre mais il émet aussi des rayonnements dangereux. (observatoiredeparis.psl.eu)
  • Ainsi le Soleil consomme chaque seconde quatre millions de tonnes d’hydrogène, mais pas de panique, il reste encore suffisamment de carburant pour que le processus fonctionne encore pendant cinq milliards d’années supplémentaires. (François Vannucci, Astronomie de l’extrême univers)

À lire ici : faut-il des majuscules aux noms de mois ?

 

Soleil sans majuscule

Lorsque l’on parle du « soleil »  tel que nous le percevons, nous, en tant qu’êtres humains, ou lorsque que l’on parle de la lumière ou de la chaleur qu’il nous apporte, il ne prend pas de majuscule, tout comme la terre, la lune, etc. Exemples

  • Chaque soir, on voit le soleil se coucher derrière les cimes.
    • -> Le Soleil, l’astre, ne « se couche » pas dans la réalité. C’est une image pour dire qu’il est hors de notre vue la nuit. 
  • Les vacanciers demandent, avant tout, du soleil pour, comme ils disent, « recharger leurs batteries » 
    • On parle ici, par métonymie, de la lumière de cet astre, de ses bienfaits, etc.
  • Le soleil est fort chaud dans ces montagnes ; lorsqu’il brille d’aplomb, la rêverie du voyageur est abritée sur cette terrasse par de magnifiques platanes. (Stendhal, Le Rouge et le Noir)
  • La pluie, le soleil, les intempéries de chaque saison avaient donné l’aspect d’un vieux tronc d’arbre à la porte de l’allée, tant elle était sillonnée de fentes inégales. (Balzac, Illusions perdues)
    • Ici, Balzac parle ici des conditions atmosphériques.