Définition
La petite mort signifie : une sorte de frisson nerveux et, par extension, l’orgasme.
Origine de l’expression : « la petite mort »
La « Petite mort » désignait au XVIe siècle dans le langage médical la syncope (la perte de connaissance), ou un frisson nerveux ou un étourdissement (cf. Dictionnaire historique de la langue française) assez fort pour altérer l’état de conscience d’une personne. On peut supposer que l’orgasme est une synthèse de ces trois états. Cette mort est dite « petite », car momentanée (on en revient). Elle apparaît dans le Dictionnaire de l’Académie française à partir de la 8e édition (1935). Cette expression est plutôt très rare aujourd’hui, en France du moins, mais son caractère métaphorique se prête bien à des plaisanteries.
Plusieurs exemples
[…] en te voyant pâlir, j’ai compris que je ne te survivrais pas : ta vie est ma vie. Mon Raphaël, passe-moi ta main sur le dos ? J’y sens encore la petite mort, j’y ai froid. Tes lèvres sont brûlantes. Et ta main ?… elle est glacée, ajouta-t-elle.
Balzac, La Peau de Chagrin / il faut plutôt comprendre ici « frisson »
Jusqu’au jour durait la mêlée de ces deux corps fondus dans une longue caresse : la petite mort de la volupté apportant au visage de Juliette une transfiguration extatique, et dans sa bouche de flamme, faisant le bout de sa langue amoureuse froid comme un glaçon.
Elle confie avoir “toujours eu un rapport très charnel avec la nourriture”, qui lui procure parfois des frissons : “Il y a quelque chose de primitif et d’instinctif dans la nourriture qui me fait naturellement penser au sexe. La faim est pour moi similaire au désir.”
Son aspect localisé dans la sphère buccale le différencie néanmoins de la “petite mort”.
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À lire
Robert, Dictionnaire des expressions et locutions
NON,ON PEUT PAS DU TOUT « supposer que l’orgasme est une synthese de ces trois etats!L’ORGASME NE COMPORTE PAS UNE PERTE DE CONNAISSANCE que dans EXTREMEMENT PEU DES CASES!SOIS REALISTE dans ce que tu ecris!
Également citée par Hemingway dans « pour qui sonne le glas » et ce n’est pas rien…