Ami, entends-tu le vol noir des
corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme.
Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme.
Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes.
Montez de la mine, descendez des
collines, camarades !
Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les
grenades.
Ohé, les tueurs
à la balle ou au couteau, tuez vite !
Ohé, saboteur, attention à ton fardeau :
dynamite…
C’est nous qui brisons les
barreaux des prisons pour nos frères.
La haine à nos trousses et la faim qui nous
pousse, la misère.
Il y a
des pays où les gens au creux des lits font des rêves.
Ici, nous, vois-tu, nous on marche et
nous on tue, nous on crève…
Ici chacun sait ce qu’il veut, ce
qu’il fait quand il passe.
Ami, si tu tombes un ami sort de l’ombre à ta
place.
Demain du sang noir
séchera au grand soleil sur les routes.
Sifflez, compagnons, dans la nuit la liberté nous
écoute…
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