Ernest Hemingway (1899-1961). Vous ne l’avez peut-être jamais lu. Mais vous connaissez sa légende. Son nom diffuse toujours un parfum de fièvre créatrice et de virilité sauvage. Journaliste et écrivain, Hemingway est une figure majeure de la littérature américaine du XXème siècle. Son oeuvre se nourrit de son expérience du combat. Pendant la Première Guerre mondiale, il est ambulancier. Il devient ensuite correspondant de guerre pendant la guerre d’Espagne et la Seconde Guerre mondiale. Hemingway marque l’Histoire de ses chefs-d’oeuvres : Le Soleil se lève aussi, paru en 1926, Pour qui sonne le glas, en 1940, ou Le Vieil Homme et la Mer, publié en 1952. Prix Nobel de Littérature en 1954, il est reconnu pour la vivacité et la sobriété de son style.
A. La Sagesse et la bêtise selon Ernest Hemingway
Aventurier dans l’âme, esprit solitaire, Ernest Hemingway fit de nombreux voyages. Il se révèle être un fin observateur des caractères humains.
- 1. Non, la sagesse des vieillards, c’est une grande erreur. Ce n’est pas plus sages qu’ils deviennent, c’est plus prudents. C’est peut-être en cela que consiste la sagesse. C’est une sagesse sans attraits. (L’Adieu aux armes, 1929)
- 2. De la joie chez les gens intelligents, est la chose la plus rare que je connaisse.
- 3. Quand certains entendent un écho, ils s’imaginent avoir produit le son.
VOIR ICI : 100 citations d’Albert Camus.
B. Être honnête… ou salaud
Le succès et l’influence littéraire d’Ernest Hemingway sont dus à son style unique. Une écriture acérée et caustique qui lui permet de sonder l’âme humaine sans détour.
- 4. Le chat est d’une honnêteté absolue. Les êtres humains cachent, pour une raison ou une autre, leurs sentiments. Les chats non.
- 5. Décider de ne pas être un salopard permet de se sentir plutôt bien… Ça pourrait presque remplacer Dieu. (Le Soleil se lève aussi, 1926)
- 6. Il ne faut pas juger un homme d’après ses fréquentations. Judas avait des amis irréprochables. (apocryphe ?)
- 7. Chacun de mes contacts avec la politique m’a donné l’impression d’avoir bu dans un crachoir. (New York Times, 17 septembre 1950)
C. La vie domestique selon Ernest Hemingway
Ernest Hemingway eut une vie mouvementée : il se maria à quatre reprises. Ceci explique peut-être cela…
- 8. La chambre présentait cet aspect désordonné que seuls arrivent à créer ceux qui ont toujours eu des domestiques. (Le Soleil se lève aussi, 1926)
- 9. Pour être un bon père, il y a une règle absolue : ne pas regarder ses enfants jusqu’à ce qu’ils aient deux ans. (Ibid)
D. L’alcool, un ami d’Ernest Hemingway
Ernest Hemingway est connu pour son penchant pour la bouteille, et surtout pour son apparente résistance à l’alcool. La preuve avec ces paroles pleines de vérité !
- 10. Un homme intelligent est parfois obligé d’être saoul pour passer du temps avec les imbéciles. (Pour qui sonne le glas, 1940)
- 11. Soyez toujours sobre pour faire ce que vous vouliez faire quand vous étiez ivre. Cela vous apprendra à la boucler.
- 12. Quand on a quelque chose de difficile à faire dire à un personnage, surtout le faire boire.
E. La mort et Ernest Hemingway
Ernest Hemingway était un membre éminent de la Génération perdue. Tous les membres de ce courant littéraire relatent les mutations sociales et morales de l’entre-deux-guerres. Ils explorent les métamorphoses d’une Amérique secouée par le premier conflit mondial, ayant perdu ses repères. Une génération livrée au vide de l’existence et à la mort ?
- 13. La mort est un remède souverain à toutes les infortunes. (Mort dans l’après-midi, 1938)
- 14. Lorsqu’un homme est encore en révolte contre la mort, il a du plaisir à emprunter lui-même l’un des attributs divins : celui de la donner. (Mort dans l’après-midi, 1938)
- 15. Mieux vaut vivre un seul jour comme un lion que cent années comme un mouton.
Personnage en voie de disparition, hélas !
Manque un fait important dans le parcours d’Hemingway: le choix discutable d’avoir intégré les Brigades internationales du Front populaire dans la guerre civile espagnole. Et d’être resté un communiste convaincu, à Cuba, excusez du peu. Comme quoi, un grand écrivain peut se prendre pour un génie, et être un grand hypocrite pour l’éternité.
C’est un point de vue très subjectif…
Wahou quelle réflexion partinante!…
Comme tout point de vue…
Comme je vous comprends ! il aurait très certainement mieux valu faire le choix indiscutable d’être un support , j’allais écrire suppôt , de Franco et de Batista
Qu’est qu’il est facile de juger apres coup,… il n’y a que les imbeciles quii ne se trompent jamais…
Franchement, c’est votre commentaire qui est discutable !Vous auriez peut-être préféré qu’il soitienne les fascistes ?