En français, les conjoints sont les personnes « unies par les liens du mariage », alors que les concubins sont les personnes unies maritalement (qui vivent comme un couple marié) mais qui ne sont pas mariées. En France, les personnes unies par un pacs sont au aussi considérées comme des conjoints.
« Conjoint » est à l’origine le participe passé du verbe conjoindre, d’usage rare, qui a d’abord été employé comme synonyme d’« assembler, joindre, unir », puis qui s’est spécialisé pour « unir par les liens du mariage » (il vient du verbe latin conjugere, « unir, marier »). « Conjoint » a une tonalité légèrement juridique, et est employé dans les contextes où il faut utiliser une langue soignée. Plutôt que « mon conjoint », on dit plutôt dans la vie de tous les jours « mon mari », « ma femme » ou, de manière plus soutenue « mon époux/épouse ». Le féminin « conjointe » reste rare mais se développe.
« Concubin » vient du latin de même sens concubina, dérivé de concumbere, « coucher avec ». On parle de concubinage ou d’union libre. Une « liaison » désigne en général une relation amoureuse cachée, ou une relation amoureuse qui n’est pas forcément connue au-delà des deux concernés ou qui n’a pas été socialement consacrée. « Concubine », au féminin, désigne, en général, en français, les maîtresses des princes asiatiques, et a une tonalité archaïque. Pour désigner son concubin, on dit en général « mon compagnon / ma compagne », ou « mon ami / mon amie », voire « mon copain / ma copine » si l’on est plus jeune. En France, le concubinage est défini par l’article 515-8 du Code civil :
Le concubinage est une union de fait, caractérisée par une vie commune présentant un caractère de stabilité et de continuité, entre deux personnes, de sexe différent ou de même sexe, qui vivent en couple.
On parle aussi de concubinage dans le droit suisse, mais d’ « union de fait » dans le droit au Québec, et de « cohabitation légale » en Belgique.
Le concubinage offre une grande libertés aux personnes unies, et la séparation ne demande pas de signer de divorce. Mais il n’ouvre pas les mêmes droits qu’aux personnes mariées. En général, les biens acquis par l’un des concubins ne donnent aucun droit à l’autre. Les biens acquis sont en effet personnels. En France, toutefois, les concubins sont imposés en commun sur la fortune immobilière. Autrement, l’attribution de certaines aides sociales dépend du revenu des deux concubins. Enfin, l’union des concubins n’offre pas toujours la même reconnaissance sociale que celle des conjoints.
Je suis en couple depuis de nombreuses années mais nous ne vivons pas régulièrement ensemble avec mon ami qui est d’origine grecque. Il passe beaucoup de mois en Grèce auprès de sa famille. Nous ne sommes pas en concubinage ni pacsés. Mon mari (mariage en 1972) vit aux Etats-Unis et je vais régulièrement là bas. Notre fille y habite. Es-ce que j’aurai le droit de toucher la pension de réversion de mon mari vu que nous ne sommes pas divorcés et que je ne suis pas en concubinage ni pacsée avec mon ami. Nous n’avons pas d’enfant ensemble. J’ai une fille avec mon mari et un fils qui est décédé. Merci de me répondre. Salutations. Maryse Thibaut
La concubinage n’est pas bonne a vivre aux jeunes garçons (filles)qui sont célibataire.