La réponse
La femelle lièvre est : la hase. En effet, le terme vient de l’allemand. Lièvre se dit Hase outre-Rhin. Selon le Dictionnaire historique de la langue française, ce terme est issu : d’un germanique °kazon-, qui se rattache à une base indoeuropéenne °kas- « sauter ». Une fameuse blague prétend que la femelle du lièvre est la levrette. Ce n’est le cas. La levrette est la femelle du lévrier, qui est un chien de chasse longiligne. Le petit du lièvre est une levraut. Le lièvre couine ou il vagit.
Ces mammifères ressemblent aux lapins avec lesquels on les confond souvent (ils appartiennent à la même famille des léporidés). Ils ont en général une espérance de vie douze ans et demi. Ils sont végétariens (ils se nourissent de plantes herbacées ou de plantes cultivées). La viande de lièvre, « noire » ou « brune », est pauvre en lipides (faible en gras) et riche en protéines et en fer. Sa consommation ne présente pas de risque, à condition de bien la cuire.
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D’autres fois, j’étais plus heureux, et dans le sentier, je voyais venir un bouquin le nez à terre, cherchant la trace d’une hase, et alors mon coup de fusil, assourdi par les brumes de la nuit, lui faisait faire la cabriole.
L’étonnante reproduction de la hase
La reproduction du lièvre dure presque toute l’année. La hase peut avoir de 1 à 4 portées annuelles de 2 à 4 levrauts. Surtout, la hase peut être fécondée alors qu’elle est encore grosse. Cette capacité est appelée superfœtation. La hase porte donc des fœtus et une deuxième portée d’embryons en même temps.
Ne soit pas lascif et peureux
Comme le lièvre et l’amoureux.
Mais que toujours ton cerveau soit
La hase pleine qui conçoit.
En flamand Haze ce qui a donné Hazebrouck ( la ville) qui signifie : le marais aux lièvres
Yes !
Mais, mais, il m’arrive de bouquiner sans aucune forme de sexualité animale, nis aucune considération genrée. Suis-je un cuniculiculteur asexuel LGBT qui s’ignore ?
Il ne s’agit pas je crois pour Alain Massias de défendre la cause des hases discriminées mais bien de lettre en lumière les abus de langage qui conduisent à considérer la domination du masculin comme loi naturelle. Merci Alain.
Moooooow pauvres hases victimes de discrimination systémiques de la part des méchants mâles, c’est vraiment trop triste… bon en vérité lièvre désigne bien à la fois l’espèce et le mâle, bouquin en est juste un synonyme utilisé quand on a besoin d’être plus précis (dans un contexte reproductif par exemple).
B onjour, Passionné d’égalité des genres je fais remarquer que la hase n’est pas la femelle du lievre mais la femelle lievre!
Le partitif n’a pas lieu d’être puisque l’espèce est lievre. Et de fait le mal lievre s’appelle le bouquin. En période de rut il bouquine. Donc que l’espèce soit aussi le nom du mal est inapproprié dans le cas du lievre. il y a là un abus du masculin qu’il faut combattre même en science naturelle. L’invisibilisation des femelles est dans tous les cas un manquement à l’égalité Femmes / Hommes…Femelles / mâle.