On écrit : « il continue ». En effet, la forme conjuguée de ce verbe à la troisième personne du singulier de l’indicatif prend un « e », car c’est un verbe du premier groupe. Un verbe du premier groupe est un verbe régulier dont l’infinitif se termine par « -er » (sauf aller).
Je
continue
Tu
continues
Il
continue
Nous continuons
Vous continuez
Ils continuent
Ainsi, on écrit « il continue », comme on écrit « j’oublie », « je paie », « j’ennuie » ou « je fourvoie ». Il suffit de se demander à chaque fois si l’infinitif du verbe en question se termine par « -er » (à l’exception d u verbe « aller »). « Continu » correspond en revanche à l’adjectif qui signifie « qui ne s’arrête pas », comme dans l’expression : « un mouvement continu ».
À lire en cliquant ici : « j’envoie », « j’envoi » ou « j’envois » ?
Exemples avec « il continue »
On quitte la grande route à la Boissière et l’on continue à plat jusqu’au haut de la côte des Leux, d’où l’on découvre la vallée.
[…] il répare en marchant son navire fatigué par l’orage, et lorsqu’il approche enfin du terme de sa course, il continue à voler vers le rivage, comme si déjà il apercevait le port.
Mais si ce médicament avait été à l’origine des souffrances que mon imagination eût alors faussement interprétées (ce qui n’aurait rien d’extraordinaire, les plus cruelles peines morales ayant souvent pour cause chez les amants l’habitude physique de la femme avec qui ils vivent), c’était à la façon du philtre qui longtemps après avoir été absorbé continue à lier Tristan à Yseult.
Proust, À la recherche du temps perdu
Il continue pourtant de l’honorer en ouvrant Le Comptoir du Relais à Odéon, à Paris, en 2005, et d’inspirer ses cadets, tels Inaki Aizpitarte du Chateaubriand, Bertrand Grébaut de Septime, Stéphane Jégo, David Ducassou ou Bruno Doucet (qui a racheté La Régalade en 2004, l’a revendue et en a ouvert une déclinaison rue Saint-Honoré).
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