Orthographe
On écrit : « il se résout
» (à faire quelque chose). De la même manière, on
écrit « il résout ». Cette conjugaison correspond à la troisième
personne du singulier du verbe « résoudre » au
présent de l’indicatif (je résous, tu résous…) et à la forme
pronominale. On n’écrit jamais « il se résoud » avec une
terminaison en « d » (comme on peut le trouver parfois dans les articles de presse en ligne : « Antoine, qui habite à La
Réunion, ne se résoud pourtant pas à se
couvrir.»). Le participe passé de résoudre est « résolu ».
L’hésitation de certains usagers sur la terminaison de ce verbe irrégulier du 3e groupe vient du fait que « résoudre » est un verbe en « -soudre » avec un « d ». Le cas est rare. Conjugué, ce verbe ne conserve son « d » que devant un « r », ce qui arrive dans deux cas, au futur simple et au conditionnel présent : il se résoudra, il se résoudrait. Le cas est le même pour d’autres verbes en « -soudre », comme « absoudre » (il absout, il absoudra) et « dissoudre » (il dissout, il dissoudra), ainsi que pour des verbes en -indre (pour « peindre » par exemple, qui donne : il peint, il peindra). En revanche, les verbes en « -oudre », comme « coudre » ou « moudre », conservent leur « d » au présent de l’indicatif : je couds, tu couds, il coud.
À lire en cliquant ici « j’ai fini » ou « j’ai finit » ?
Exemples avec « se résout »
- Il se résout finalement à partir en vacances avec sa famille.
- Mathieu résout des problèmes tous les jours.
- C’est un magicien qui résout toutes les choses qui tracassent ceux qui viennent le voir.
- Le chef de cet État se résout finalement après de longue négociations à rencontrer son principal adversaire afin de mettre fin à un vieux conflit.
- « La pipe et la plume sont les deux sauvegardes de ma moralité, vertu qui se résout en fumée par les deux tubes. » (Flaubert, Correspondance, Lettre à Louise Colet, 1853)
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