Orthographe
« Issu de » ou « issue de » ? « Issu » est le participe passé du verbe « issir », un verbe défectif (sa conjugaison est incomplète). On ne l’emploie que dans la locution « être issu de » (venir de telle famille, tel milieu, telle lignée ou être le résultat, la suite de) où il s’accorde en genre et en nombre (issu, issue ou issues).
Exemples avec « issu de » :
- Elle est issue d’une école de dessin.
- Ils sont issus de familles bourgeoises.
Lorsqu’elle avait bien rudoyé sa servante, elle lui faisait des cadeaux ou l’envoyait se promener chez les voisines, de même qu’elle jetait parfois aux pauvres toutes les pièces blanches de sa bourse, quoiqu’elle ne fût guère tendre cependant, ni facilement accessible à l’émotion d’autrui, comme la plupart des gens issus de campagnards, qui gardent toujours à l’âme quelque chose de la callosité des mains paternelles.
Les hommes, qui discutaient à l’écart, se rapprochèrent. Loiseau, furibond, voulait livrer « cette misérable » pieds et poings liés à l’ennemi. Mais le comte, issu de trois générations d’ambassadeurs, et doué d’un physique de diplomate, était partisan de l’habileté : « Il faudrait la décider », dit-il.
« L’issue » : nom féminin synonyme de sortie
L’issue (toujours avec un « e ») est un nom, qui signifie « sortie », et que l’on peut retrouver dans la locution « à l’issue de ». Exemples :
- Elle est issue d’une école où les élèves apprennent le dessin.
Ajoutons encore que cette vie de campement, imposée par la disposition des chambres, et qui pouvait paraître si plaisante à ses compagnons, froissait en elle mainte pudeur. Et elle n’entrevoyait aucune issue à cette situation, pourtant difficilement prolongeable.
Gide, Les Faux-Monnayeurs
« On ne les laisse pas tomber, on va leur trouver des solutions, ils seront tous pris en charge », a assuré Frédérique Vidal, mercredi 30 septembre, sur Europe 1, au sujet des 591 bacheliers qui se trouvent encore sans affectation à l’issue de la procédure Parcoursup.
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