Orthographe
On écrit : «
je m’assois »
ou « je m’assieds ». Ces deux formes de la première personne
du singulier du présent de l’indicatif sont
correctes. En
effet, ce verbe du troisième groupe, présenté ici sous une
forme conjuguée, a deux radicaux parce qu’il a deux
formes à l’infinitif : « asseoir » ou « assoir » (forme
rectifiée proposée par le rapport sur la réforme de l’orthographe
de 1990). À vous de faire un choix. La conjugaison de ces deux
verbes au présent est présentée ci-dessous. Selon les résultats renvoyés par Google Ngram, « je m’assois » et «
je m’assieds » sont tout aussi courants l’un que l’autre (autant
d’occurrences dans les textes recensés par Google). Mais « je
m’assieds » renvoie deux fois plus de résultats sur
Google (environ 400 000 contre 200 000). En outre, cette
forme semble appartenir à un langage plus soutenu que « je m’assois
». En revanche, on n’écrit
jamais « je m’asseois ». Cette forme est fautive. À
l’impératif, on écrit « assieds-toi » ou « assois-toi ».
Le verbe « s’asseoir » au présent de l’indicatif :
je m’assieds
tu t’assieds
il s’assied
nous nous asseyons
vous vous asseyez
ils s’asseyent
Le verbe « s’assoir » au présent de l’indicatif :
je m’assois
tu t’assois
il s’assoit
nous nous assoyons
vous vous assoyez
ils s’assoient
Exemples avec « je m’assois » ou « je m’assieds ».
- Je m’assois près de toi pour que l’on puisse discuter.
- Je m’assieds toujours au fond du bus qui m’emmène à l’école.
Salut ! — J’ai combattu dans vos camps ennemis.
Par cent coups meurtriers devenu respectable,
Vétéran, je m’assois sur mon tambour crevé.
Racine, rencontrant Shakspeare sur ma table,
S’endort près de Boileau, qui leur a pardonné.Le soir, je m’assieds, grave, au milieu de mes brutes,
Ainsi qu’un chancelier dans la chambre des lords,
Et mon front a parfois un pli sévère. […]
À lire en cliquant ici : un article sur la conjugaison « je pars »
Je n’ai pas encore compris pourquoi tous les journalistes et consort s’acharnent à dire : » assis toi » ?
c’est la première fois que je laisse un commentaire.
—- Pourquoi dit-on de plus en plus souvent : C’EST DES au lieu de :CE SONT DES …???