Orthographe
On écrit : «
je pars ». On n’écrit jamais
« je part » et encore moins « je
parts ». La forme de la première personne du singulier
du présent de l’indicatif du verbe « partir » est : « je pars ». Il vaut mieux
apprendre cette forme par cœur pour ne plus
se tromper. La confusion vient probablement du fait que le « t » de
l’infinitif tombe lorsque le verbe est conjugué. « Part » est la
forme de la troisième personne du singulier (« il part »). «
Partir » est un verbe du troisième
groupe. À lire en cliquant ici : « j’aurai » ou « j’aurais »
?
Exemples avec « je pars »
- Il part à la campagne, je pars à la plage.
- Je pars de la maison pour aller au travail chaque matin vers 9h.
- Waldmünchen, où j’arrivai le mardi matin 21 mai, est le dernier village de Bavière de ce côté de la Bohême. Je me félicitais d’être à même de remplir promptement ma mission ; je n’étais plus qu’à cinquante lieues de Prague. Je me plonge dans l’eau glacée, je fais ma toilette à une fontaine, comme un ambassadeur qui se prépare à une entrée triomphale ; je pars et, à une demi-lieue de Waldmünchen, j’aborde plein d’assurance la douane autrichienne.(Chateaubriand, Mémoires d’outre-tombe)
- «Le monde est cruel, Emma. Partout où nous eussions été, il nous aurait poursuivis. Il vous aurait fallu subir les questions indiscrètes, la calomnie, le dédain, l’outrage peut-être. L’outrage à vous ! Oh !… Et moi qui voudrais vous faire asseoir sur un trône ! moi qui emporte votre pensée comme un talisman ! Car je me punis par l’exil de tout le mal que je vous ai fait. Je pars. Où ? Je n’en sais rien, je suis fou ! Adieu ! Soyez toujours bonne ! Conservez le souvenir du malheureux qui vous a perdue. Apprenez mon nom à votre enfant, qu’il le redise dans ses prières.»(Flaubert, Madame Bovary)
- — Non, non ! jamais je n’accepterai, jamais je ne te causerai cette douleur… Embrasse-moi, frère, je pars ! (Zola, Les Trois villes)
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