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Je vous TRANSMET ou TRANSMETS ? (orthographe) ✍️

Publié le 30/12/2017 (m.à.j* le 31/05/2024)
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Définition

On écrit : « je vous transmets ». L’hésitation vient peut-être du fait que l’on a du mal à identifier le sujet de la phrase, ou d’une méconnaissance de la conjugaison du verbe en question. Il faut comprendre ici que le pronom « je » est le seul sujet de la phrase. La phrase est équivalent à « je transmets à vous ». Le verbe « transmettre » doit donc être conjugué à la première personne du présent de l’indicatif. Il s’écrit donc avec un « s » car c’est un verbe troisième groupe qui se termine par -tre.

  • Je transmets
  • Tu transmets
  • Il transmet
  • Nous transmettons
  • Vous transmettez
  • Ils transmettent

De la même manière, on écrit « je vous mets », « je vous bats », « je vous permets », etc. « Vous » n’est pas le sujet de la phrase, mais un complément d’objet indirect (transmettre à qui ? à « vous »). On écrit en revanche « il vous transmet ». On peut transmettre un document (surtout dans les courriels, dans laquelle cette phrase est devenue canonique), une information ou, plus rarement, un sentiment. À lire en cliquant ici : « j’attend » ou « j’attends » ?

Exemples avec « je vous transmets »

  • Je vous transmets en pièce jointe le document que vous m’aviez demandé. 
  • Vous m’aviez demandé le rapport détaillé de la situation. Je vous transmets comme convenu ce document par courriel.
  • Je me permets de vous écrire aujourd’hui à propos de notre conversation téléphonique d’hier soir. Je vous transmets les documents demandés et je vous remercie par avance pour votre réponse.
  • Les épreuves que vous traversez sont difficiles. C’est pourquoi je vous transmets de nouveau mes plus sincères condoléances et mes souhaits de courage, dans l’espoir de vous revoir bientôt.
  • « D’après la lettre de Pincebourde que je vous transmets, vous verrez que votre cadeau, malgré la promesse de Pincebourde, se réduit à néant. » (Baudelaire, Correspondance)
  • « Je sors de chez M. Des Ilettes, qui habite, près du Pont-Neuf, un grenier où il faut être chat ou diable pour le trouver ; il est réduit pour vivre à fabriquer des polichinelles. Il a du jugement : c’est pourquoi je vous transmets, monsieur, l’essentiel de sa conversation. » (Anatole France, Les Dieux ont soifs)
  • « Je n’émets aucun avisje vous transmets tout simplement. » (Proust, Albertine disparue)