729 Vues
Enregistrer

Liste des principaux déserts du monde 🏜️

Publié le 19/05/2022
1 commentaire

Cet article vous présente une liste des principaux déserts du monde, avec une courte notice pour chacun. Dans le langage commun, un désert est une grande étendue peu peuplée et avec peu de végétation, et qui compte souvent dans l’imagerie populaire des dunes de sable. En géographie, le désert se caractérise plutôt par son aridité, et donc par la présence d’une faune et d’une flore adaptée à ce manque d’eau.

 

Antarctique.

14,2 millions de km². L’Antarctique est le plus grand désert du monde. Bien que recouvert de glace sur 98% de sa surface, les 5 millions de km² constituant l’intérieur du continent reçoivent en moyenne moins de 5 cm d’équivalent en eau (et parfois moins de 2 cm), ce qui signifie qu’il y pleut et neige très peu, parce que les dépressions atmosphériques ont du mal à pénétrer à l’intérieur des terres.

 

Les déserts en Afrique

Le Sahara

Environ 9 millions de km². Partant de l’Atlantique à l’Ouest jusqu’à la mer Rouge à l’Est, le Sahara est, hors Antarctique, le plus grand désert du monde, avec une superficie représentant environ 30% de celle de l’Afrique. 20% du Sahara est composé d’« ergs », c’est-à-dire d’étendues sableuses (tandis qu’une « barkhane » est une dune allongée selon le souffle du vent). Le reste est composé de plaines de cailloux et de roches, les « regs », de plateaux rocheux (les « hamadas ») et montagnes. 10 millions de personnes y vivraient. Son nom vient de l’arabe sahra, صحراء, « désert ».

 

Le désert de Lompoul. 

Le désert de Lompoul est un petit désert de dunes situé à 26 km de Kébémer et à 3 km de Lompoul-sur-mer, à mi-chemin entre Dakar et Saint-Louis. Ce désert s’étendrait sur 18 km² et compterait des dunes de 40 à 50 m de haut. Il est cependant menacé par un projet d’exploitation minière.

 

Désert du Kalahari.

Il y a plusieurs définitions du Kalahari. L’imagerie populaire de ce désert recouvre une zone 80 000 km² entre la Namibie, le Botswana et l’Afrique du Sud, où l’on trouve des dunes, des acacias, des imapalas, des oryx gazelle, des suricates et des lions. Une définition plus large du Kalahari le fait s’étendre sur une région bien plus grande d’environ 2,5 millions de km², du fleuve Orange en Afrique du Sud au fleuve Okavango au Nord (Angola, Namibie, Botswana). Cette région hétérogène, dont le sable kalahari comme sédiment de surface fait l’unité, a en son centre une région très aride recevant moins de 150 mm d’eau par an. L’économie de la région est marquée par le pastoralisme.

 

Le désert du Namib.

Le désert du Namib (d’un mot de la langue nama signifiant « lieu vaste ») s’étend sur l’ensemble des 1600 km de côte océanique de la Namibie, sur une largeur de 80 à 120 km. Son aridité est provoquée par le courant océanique Bengula et par des températures trop faibles pour provoquer une importante évaporation menant à des précipitations, qui sont en moyenne inférieure à 50 mm par an. La côte compte cependant deux zones humides, les lagunes de Walvis Bay et Sandwich Harbour, où se trouvent des flamants roses, des pélicans blancs et des sterns des baleiniers. En plus de ces lagunes, le désert du Namib compte une grande diversité de paysages, des plaines rocailleuses, des dunes de sable, des cours d’eau formant des oasis, des déserts de sable, etc. On y trouve de nombreuses espèces endémiques, comme les « acacias à girafe » (camel thorn en anglais), notamment ceux morts et séchés de la Deadvlei, ou le welwitschia, plante qui ne compte que deux feuilles qui poussent dans des sens opposés et qui peuvent mesurer jusqu’à 4 mètres de long.

 

Déserts en Asie

Le désert de Gobi.

Environ 4 millions de km². Ce désert continental, très éloigné des océans, s’étend entre la Mongolie du Sud (l’Altaï de Mongolie) et le plateau de l’Himalaya en Chine. C’est un des déserts les plus froids du monde, avec des température qui peuvent descendre sous les -20° en janvier et monter à plus de 30° en juillet. Certaines régions ne reçoivent pas de précipitations plusieurs années durant. Ses paysages se déclinent en déserts de dunes, en prairies désertiques et en steppes. L’aridité du désert de Gobi admet peu de végétation, et il émet des poussières qui affectent le climat mondial. Le nom Gobi vient du mongol « désert », « paysage aride ».

 

Le désert du Taklamakan

337 000 km² environ. Le Taklamakan est le plus grand désert de Chine. Ce désert continental et d’abri, d’altitude assez élevée (1450 mètres en moyenne à l’ouest, 750 mètres à l’est), très éloigné des océans, situé entre les 37° et le 41° parallèles nord, forme une ellipse de 1200 km de large et de 400 km du Nord au Sud. Il occupe la majeure partie du bassin du Tarim, à l’extrême-ouest de la Chine, dans la région du Xinjiang. C’est un désert dit « hyperaride » du fait de précipitations inférieures à 50 mm par an, voire presque nulle dans la partie orientale du bassin du Tarim (moins de 5 mm à Toksun). Les étés et les hivers sont cependant marqués par de grandes variations de témpérature. Le Taklamakan est surtout composé de dunes de sable mouvantes (erg pour plus de 80%), et d’étendues rocailleuses aux périphéries, où pousse une maigre végétation (arbres de type tamaris, herbes de type aristida pennata). Le nom « taklamakan » est d’origine ouïghour (peuple turcophone vivant dans cette région de Chine), mais il est probablement dérivé de l’arabe tark, ترك, « abandonner, quitter «, et de makan, مكان, « lieu » et signifie littéralement « lieu abandonné ». Il compte toutefois de nombreuses oasis et était le lieu de passage de la « route de la soie ». Il est aujourd’hui exploité pour ses ressources naturelles et ses hydrocarbures.

 

Le désert de Karakoum

350 000 km2 environ ¹ ². Le désert de Karakoum (en turkmène gara goum, littéralement « sables noirs », nom d’origine obscure, peut-être lié à la difficulté de le traverser) est le plus grand désert d’Asie centrale. Il occupe les ⅔ environ de la superficie du Turkménistan, entre l’Amou-Daria au nord, la mer Caspienne à l’Ouest et le canal du Karakoum au sud. La température annuelle moyenne est de 11 à 13° au nord, et de 15  à 18° au sud-est. Les hivers sont doux avec un peu de neige, tandis que les étés sont chauds et sec. La majeure partie de sa surface, 260 000 km2, est recouverte de sable. Le désert est riche en matières premières. Au milieu du désert figure un cratère de 30 mètres de profondeur et de 70 mètres de diamètre, le cratère gazier de Darvaza, surnommé dans les médias la « porte de l’Enfer », où des gaz brûlent de manière continue depuis une date inconnue (vraisemblablement du fait d’opérations effectuées par les autorités soviétiques).

 

Le désert de Kyzylkoum

300 000 km2 environ. Situé au sud-est de la mer Aral entre les fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, entre le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan, le Kyzylkoum (en turc « sable rouge ») est comme le Karakoum un désert striés par des dunes de sables longitudinales. Les précipitations annuelles sont de 70 à 125 mm par an, sans aucune pluie ou presque en été. La température moyenne annuelle est de 16°. Le Kyzylkum est assez végétalisé pour être une source importante de fourrage pour les moutons karakul et les chameaux. Malgré son aridité, on trouve dans le Kyzylkoum le lac Aydar.

 

Le désert du Thar

196,000 km2. Situé dans la région aride du nord-ouest de la péninsule indienne, le désert subtropical du Thar s’étend entre l’Inde (pour 85%, dans la région du Rajasthan surtout, mais aussi en Haryana et au Gujarat) et le Pakistan (15%, dans le Pundjab), entre la chaîne des Aravalli à l’Est et l’Indus à l’Ouest. L’est du désert est bien plus aride, recevant annuellement 130 mm de précipitations par an. La température annuelle moyenne du désert est de 25° environ, avec des hauts à 33-40° en été qui se réduisent à 9 – 20 ° en hiver. Le désert du Thar n’est pas une marge, mais une région peuplée (le Rajasthan comptait 68 millions de personnes environ en 2011) et urbanisée (présence des villes de Jodhpur ou Jaisalmer par exemple) qui fait l’objet de politiques de développement économique. La région du Thar est affecté par des phénomènes de dégradation des sols, de retrait de la végétation, d’érosion éolienne, etc.

 

Le Dacht-e-Kavir ou Kavir-e bozorg (le grand Kavir)

Situé à l’est de Téhéran, au sud de l’Elbourz, dans la partie centrale-est de l’Iran, il s’étend sur environ 700 km d’Ouest en Est, entre les villes Qom et Gonâbad par exemple. Il est caractérisé par la présence de sel, qui s’explique par l’évaporation d’un ancien océan. À l’ouest du désert se situe d’ailleurs un lac de sel (Dariâche-ye Namak).

 

Le Dacht-e-Lout

58 800 km², mais varie selon les définitions. Situé au sud-est de l’Iran, entre les provinces de Kerman, du Sistan, du Baloutchistan et du Khorasan méridional, le Dasht-e-Lout (littéralement la « plaine » ou le « désert » pour dasht, « dénudé ou stérile » pour lout) est le deuxième plus grand désert d’Iran. Il est l’un des points les arides de la planète, comptant en moyenne des précipitations inférieures à 50 mm par an, et l’un des plus chauds : une température de 80,8° y a été relevée en 2018. Il est en général divisé en trois parties. La partie nord est sableuse et gravillonneuse, La partie centrale est célèbre pour ses Yardangs, des crêtes rocheuses formées par l’érosion provoquée par des vents violents qui balayent la zone entre juin et octobre. Elles peuvent mesurer jusqu’à 80 mètres de haut, s’étendre sur des centaines de kilomètres, et ouvrir des corridors de plusieurs centaines de mètres (Morphometric characteristics of Yardangs in the Lut Desert). La partie sud, le Lut-e-Zangiahmad, est une large plaine.

 

Le désert d’Arabie

Ce gigantesque désert occupe la majeure partie de la Péninsule arabique (3 millions de km² environ). Il est divisé en plusieurs déserts.

  • An-Nafud (57 000 km2 environ) : désert de dunes de sables au nord-ouest de l’Arabie Saoudite
  • Ad-Dahna : ceinture de dunes de sable d’environ 1300 km qui relie le Nafud au Rub al-Khali, sur environ 35 000 km². 
  • Rub al-Khali : le plus grand désert de dunes de sable du monde, s’étendant sur environ 640 000 – 700 000 km². Il occupe la majeure partie du centre et du sud de la Péninsule arabe, sur une largeur de 1500 km. Son nom signifie en arabe : le quart vide.

 

Le désert de Syrie

250 000 km² environ. Le désert de Syrie, ou Badiyat al-sham en arabe, couvre la majeure partie de la Syrie, l’Irak de l’ouest et une petite partie du nord de l’Arabie Saoudite. C’est une steppe désertique au nord et des plateaux rocailleux au sud. Les ruines de la cité antique de Palmyre sont l’un des sites les plus célèbres de ce désert.

 

Le Néguev.

Environ 14 300 km². Le Néguev est un désert occupant le sud d’Israël, et les deux tiers environ de la superficie du pays. « Néguev » est un nom hébreu, dérivé d’un ancien hébreu « negeb », verbe qui signifiait « être sec, être aride » et qui a peut-être été ensuite transformé en nom pour désigner la partie sud du royaume de Judas. En arabe, il se nomme naqab, : النقب. Le Néguev ne reçoit de pluie qu’en hiver, entre octobre et mars. Beer Sheva, la principale agglomération, ne reçoit en moyenne que 200 mm de pluie par an. Ce désert est peuplé par environ 600 000 personnes, des Juifs et des Bédouins.

 

Le désert de Judée.

Superficie non trouvée. Le désert de Judée se situe à l’Ouest de la mer Morte, entre Israël et la Cisjordanie. C’est un désert d’abri généré par le mont Hébron.

 

Déserts en Amérique

La Patagonie

Environ 550 000 km² à 790 000 km². La Patagonie est un désert d’abri protégé du climat océanique par les Andes. Cette chaîne de montagne constitue sa frontière ouest. La Patagonie est située en Argentine, à la pointe du continent américain, entre les 36e et 56e parallèles sud. Le climat aride donne surtout des paysages de steppes. Les précipitations s’élèvent en moyenne à 250 mm par an, moins de 100 m pour sa région centrale. L’aridité est favorisée par des vents venus de l’Ouest et du Sud-Ouest, intenses au printemps et en été, et qui favorisent l’évaporation. L’économie de la Patagonie repose sur l’élevage, l’exploitation des hydrocarbures (qui dégrade les sols) et le tourisme.

 

Le désert d’Atacama

105 000 km² à 180 000 km². Situé au nord du Chili, il s’étend sur 1000 km entre les parallèles sud 19° et 30°. Le désert d’Atacama est bordé à l’ouest par la cordillère de la Côte (Cordillera de la Costa) à l’Ouest et la cordillère des Andes à l’Est. C’est l’un des déserts les plus arides du monde, qualifié parfois d’hyperaride. Le désert d’Atacama est supposément le désert non-polaire le plus anciennement aride de manière continue, son aridité remontant supposément au Jurassique (-200 à -145 millions d’années), et son hyperaridité remonterait – 15 millions d’années à – 5 millions d’années (au Miocène). Des niveaux de radiations aux UV très élevés, la très faible présence de carbone au sol, et des conditions de forte oxydation, n’ont pas empêché la vie de s’y développer sous formes de microbes hétérotrophes découverts récemment, et qui font l’objet de recherches.

En outre, le désert d’Atacama est le réservoir de nombreuses matières premières. Il était exploité au XIXe siècle pour son nitrate de sodium, et aujourd’hui surtout pour son cuivre (la mine d’Escondida est la première productrice de cuivre du monde) et pour son lithium, notamment dans le salar de Atacama, grand dépôt salin situé dans le désert.

Parce qu’il offre des conditions d’observations exceptionnelles, il accueille l’Alma (Atacama Large Millimeter/Submillimiter Array, le grand réseau millimétrique/submillimétrique de l’Atacama), le plus grand observatoire astronomique du monde.

 

Le désert de La Guajira 

Ce désert se situe au nord de la péninsule qu’occupe le département du même nom (de 20 848 km2), à l’extrême-nord de la Colombie. Au sein du département de la Guajira, il correspond à la région nommée « Alta Guajira », où le climat est semi-désertique, la végétation clairsemée (surtout des cactus), et où l’on peut trouver des dunes de sable. Cette région est surtout occupée par les indigènes Wayuu.

 

Le Grand Bassin (Great Basin)

343 169 km² environ (pour la région centrale). Un des quatre déserts des États-Unis. Le Grand Bassin est une grande région qui s’étend sur une grande partie du Sud-Ouest américain, où les précipitations ne se déversent pas dans l’océan : elles s’évaporent, s’infiltrent dans le sol ou se déversent dans les lacs. Le désert occupe une partie de cette région hydrographique. Il occupe l’essentiel du Nevada (où se trouve Las Vegas) et l’ouest de l’Utah (et des petites parties en Californie, en Idaho et en Oregon). C’est un désert d’abri qui subit l’influence de l’ombre pluviométrique de deux chaînes de montagnes, le Sierra Nevada et les Cascade Mountains. C’est un désert tempéré avec des étés chauds et secs et des hivers neigeux (qui constituent l’essentiel des précipitations) . La végétation est dominée par des arbustes de type armoises. Mais il connaît une grande diversité biologique du fait de ses variations d’altitude.

 

Le désert des Mojaves (Mojave Desert)

121 730 km² environ. Ce désert fait la transition entre le Grand Bassin au nord et le désert de Sonora au sud. C’est un désert d’abri entouré par des montagnes, le massif du Sierra Nevada à l’ouest et le massif San Gabriel au sud. Une de ses caractéristiques principales est la variation de son élévation. Le pic Charleston s’élève en effet à 3632 mètres au-dessus du niveau de la mer (pour une altitude de 2512 mètres) tandis que la vallée de la Mort se situe à 86 mètres sous le niveau de la mer, le point le plus bas des États-Unis (pour une moyenne entre 600 et 1200 m au-dessus du niveau de la mer). Le désert des Mojaves est un désert chaud, où les températures peuvent avoisiner les 50° degrés celsius en été (120°F), et dépasser les 60° (144°F) dans la vallée de la Mort, qui est aussi le point le plus aride des États-Unis, et qui a enregistré un record de température de 57° le 10 juillet 1913 à Furnace Creek. L’aridité du désert n’a pas empêché le développement d’environ 3000 espèces de plantes et de 380 espèces de vertébrés. Sur ce total, un quart de ces espèces sont endémiques. Parmi les plus représentatives figurent les tortues du désert ou les arbres de Josué. L’aridité n’a pas non plus, bien sûr, empêché l’activité humaine : la célèbre ville de Las Vegas se situe au milieu du désert des Mojaves. Le nom anglais du désert vient de celui d’un peuple amérindien. Cependant, le nom mojave du désert, Hamakhaave, signifie « à côté de l’eau ». Le désert des Mojaves est en effet traversé par trois cours d’eau, l’Amargosa, la rivière Mojave et le fleuve Colorado.

  • À lire : Lawrence R Walker, Frederick H. Landau, A Natural History of the Mojave Desert

 

Le désert de Sonora

Environ 259 000 km2 (100 000 miles²). Situé au sud du désert des Mojaves, dans une zone subtropicale, le désert de Sonora forme un « U » entre les États-Unis (Californie et Arizona) et le Mexique pour les deux tiers (Baja California et Sonora). Il reçoit en moyenne environ 250 mm de précipitations par an, apportée par des orages de décembre à mars, et par des moussons entre juillet et la mi-septembre. Cet apport en eau bisaisonnier a complexifié la biodiversité du désert de Sonora. Les plantes les plus typiques du désert sont les cactus, et notamment le saguaro, qui donne des fleurs jaunes et blanc et un fruit comestiblle renfermant une pulpe rouge où nagent des graines noires. 

 

Le désert du Chihuahua

Environ 362 600 km² (140 000 miles²). Situé à l’est du désert de Sonora, le désert du Chihuahua s’étend du sud de l’Arizona et du Nouveau Mexique jusqu’au plateau central du Mexique (entre la Sierra Madre occidental et la Sierra Madre oriental), en passant par l’ouest du Texas. C’est un désert d’abri, constitué de plaines, qui reçoit la majorité de ses précipitations pendant des orages qui éclatent pendant les étés, qui sont chauds et longs. Les hivers y sont en revanche arides et froids, du fait de sa haute élévation.

On y trouve notamment des plantes remarquables, comme le peyote ou peyotl, un petit cactus sphérique et sans épines, ou la lechuguilla, une petit agave aux feuilles longues et pointues.

 

Les déserts d’Australie

70% de l’Australie est une zone aride. Le pays compte nombre de déserts.

  • Trois déserts en Australie occidentale :
    • Le Great Sandy Desert (394 900 km²) ;
    • Le Gibson Desert (156 300 km km²) ;
    • Le Little Sandy Desert (110 900 km²).
  • Le Tanami Desert (259 970 km²) sur le Territoire du Nord.
  • Le Great Victoria Desert (environ 240 000 km² ou 418 750 km²) entre l’Australie occidentale et l’Australie méridionale. Habité par des populations aborigènes, il offre des paysages de dunes et de lac asséchés.
  • Le Simpson Desert à la frontière du Territoire du Nord, du Queensland et de l’Australie méridionale.