L’origine date des expérimentations du frère Clément, ou frère Marie-Clément, civilement Vital Rodier (1839 – 1904). Appartenant aux frères de Notre-Dame de l’Annonciation (intégré ensuite à la congrégation du Saint-Esprit), le frère Clément est alors chef des cultures de l’orphelinat de Miserghin, au sud-ouest d’Oran, en Algérie française, où il était installé.
La clémentine est un fruit, sans pépin, dont la peau fine et la petite taille en rendent la consommation aisée. Ce fruit est issu de la pollinisation d’une graine de mandarinier (dont la culture était récente sur les bords de la Méditerranée) par un oranger. La clémentine est donc un hybride entre mandarine et orange douce.
La date exacte de la création de cet hybride n’est pas connue. Cependant, elle est décrite pour la première fois au début du XXe siècle par Louis Charles Trabut (1854 – 1929), directeur du service de botanique du Gouvernement général d’Algérie, comme une « nouvelle mandarine », mais qui ne prévoit pas son succès et ne sait pas qu’elle est sans pépins.
La clémentine n’a pas sur la mandarine des avantages qui permettraient de la classer au-dessus ; mais on peut cependant reconnaître à ce fruit des mérites qui doivent lui assurer une place plus importante dans les orangeries.
Son nom (entériné par la société d’horticulture d’Algérie) est en effet un hommage à son inventeur, auquel on a ajouté le suffixe -ine sur le modèle de mandarine. Le nom de l’arbre qui produit ce fruit en est dérivé : le clémentinier. Le terme est le même chez nos voisins (clementine en anglais, clementina en italien et en espagnol, etc.).
Plutôt nord ouest de l’Algérie . Oran est une ville côtière
ce que vous n’avez pas mentionné, c’est qu’elle ne contient pas plus que de 7 pépins