Ce quiz sur Mon voisin Toro vous permettra de revenir ce classique du dessin animé du studio Ghibli !
Quiz : Mon voisin Totoro (Ghibli)
Réponses
- La plus jeune fille se nomme Mei, comme May, le mois de mai, qui se nomme Satsuki, le nom de sa grande sœur, en japonais. Mai est la fin du printemps et annonce l’été, période qui semble correspondre à celle du film.
- Les noiraudes, en japonais les susuwatari, sont de petites boules de suies animées. Elles sont sociales, craintives et occupent des lieux inhabités. On les retrouve dans Le voyage de Chihiro.
- Le camphrier est un arbre courant au Japon, qui sert de symbole à de nombreuses villes.
- Cette maison est composée d’une partie japonaise au toit courbé et d’une entrée à pignon de style occidental.
- Miyazaki est un grand lecteur de la littérature jeunesse, et connaît bien Les Aventures d’Alice au pays des merveilles (1865) de Lewis Carroll (1832 – 1898). Plusieurs éléments s’en approchent : l’entrée de Mei dans un monde merveilleux et le chat-bus au grand sourire.
- La nature de Totoro n’est pas bien claire, mais c’est une sorte d’esprit de la forêt, une créature locale invisible aux yeux des adultes.
- La famille passe un torii, signe qu’elle entre dans un lieu sacré. Mei ne retrouve toutefois pas le trou par lequel elle est entrée dans le sanctuaire de Totoro.
- Les filles font preuve d’assez de piété filiale pour aller l’attendre longuement à la station de bus avec un parapluie, après avoir vu la pluie.
- Signe de son innocence, Totoro s’amuse du son des gouttes de pluie qui tombent sur le parapluie qu’il tient après que Satsuki lui a donné alors qu’il attendait son chat-bus à côté d’elles.
- Le camphrier que les Totoro font pousser avec les jeunes filles ressemble à un champignon atomique, mais quant à lui protecteur.
- Bien que professeur d’université censé représenter la rationalité scientifique, le père donne un crédit qui semble sincère à l’existence de toutes les créatures dont parlent ses filles. Il semble avoir accepté l’existence de ce monde parallèle qu’il ne peut pas voir. On ne sait pas s’il les voit au sommet du camphrier avec les Totoro : il se tourne, les regarde et sourit.
- L’ocarina est un instrument à vent, élément associé à Totoro dans le film.
- Totoro n’est pas une affabulation de la petite Mei : Satsuki, entre deux âges, d’abord sceptique, croit sans difficulté à son existence lorsqu’il arrive à la station de bus.
- Le film montre une interpénétration de l’homme et de la nature, voire une inscription de la nature de l’homme dans la nature, dont témoignent notamment tous les sanctuaires et la présence de Totoro : elle est une force que l’on vénère parce qu’elle nous aide. Il montre aussi une étonnante bienveillance des locaux entre eux (gentillesse de la grand-mère, solidarité du village pour retrouver Mei, acceptation de Mei dans la classe, etc.).
- On peut dire que Miyazaki place le spectateur en tension permanente : toute cette innocence, cette bonté et cette simplicité paraissent toujours menacées (disparitions de Mei, maladie de la mer, attente angoissée à la station de bus). Toutefois, l’angoisse est toujours désamorcée par des dénouements heureux.
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