« Tenu » et « ténu » sont des paronymes.
Tenu : participe passé de « tenir »
Participe passé du verbe « tenir ». Il peut être employé comme adjectif.
Ceci est exact : le scheik s’est avancé, son cheval tenu par deux saïs et lui-même soutenu par deux autres
Il entre dans plusieurs expressions :
- être tenu : être astreint à faire quelque chose, être obligé de faire quelque chose ;
L’emprunteur est tenu de veiller, en bon père de famille, à la garde et à la conservation de la chose prêtée.
- à l’impossible nul n’est tenu ;
La façon dont arrivent à vivre les trois quarts des habitants des villes françaises est, pour eux-mêmes, un mystère. « À l’impossible, nul n’est tenu, » disent-ils.
- être bien ou mal tenu : être bien ou mal entretenu, être bien ou mal arrangé.
J’étais entré dans un jardin bien fleuri et bien tenu. Il y avait, à gauche, une sorte de boulingrin planté d’arbustes, et surmonté d’un kiosque qui semblait approprié au même usage que le café d’où je sortais.
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Ténu : fin
Du latin tenuis, « mince, délié, fin, grêle, ténu », «petit, chétif, de peu d’importance, faible » ou « fin, subtil, délicat ».
Ténu signifie :
- très fin, très mince, peu dense, peu consistant ;
Au point de vue de Delacroix, la ligne n’est pas ; car, si ténue qu’elle soit, un géomètre taquin peut toujours la supposer assez épaisse pour en contenir mille autres
2. qui est à peine perceptible.
Toutefois, il soulève sa tête pour entendre encore. Marseau écoute le maître d’étude, le souffle ténu, ténu, car tout en trouvant ses paroles très naturelles, il tremble comme s’il redoutait la révélation de quelque mystère. Violone continue, le plus bas qu’il peut.
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