Ce terme, qui est un emprunt au turc (yoğurt), passé par le bulgare, a connu de multiples graphies en français : yaourt, yogourt, yoghourt, mais aussi yocourt, youghourd, etc. En France, la forme la plus courante est yaourt. C’est au reste la forme dont l’orthographe est la plus simple et qui correspond à la prononciation du mot. L’appareil domestique servant à confectionner des yaourts est d’ailleurs nommé la « yaourtière ». Le site internet du lobby de l’industrie de la production laitière en France orthographie aussi ce produit « yaourt ».
En Belgique, la graphie « yaourt » semble être, elle aussi, dominante. Au Canada, « yogourt » est plus courant (proche de la forme anglaise yogurt). Les résultats fournis par Google Ngram font ressortir une nette domination de « yaourt ».
Exemples avec yaourt et yoghourt
Là, le « caïwak », fait avec la caillette des agneaux sorte de crème obtenue par l’attiédissement du lait, « yaourt », fromage fabriqué avec du lait aigri au moyen de présure, furent sérieusement appréciés de voyageurs qu’une longue route avait mis en appétit.
Le yoghourt est une préparation de lait aigre des plus agréables. Après avoir cuit le lait, on y met, lorsqu’il est encore tiède, une petite quantité de ferment qui le fait prendre en lui donnant une légère saveur acide. En été c’est un des aliments les plus sains, et il n’est pas de maison si pauvre qui ne puisse en offrir. Le kaymak est une sorte de fromage dans lequel entre une grande quantité d’herbes odoriférantes ; on ne peut le donner pour un manger délicat.
« Ce soir, je vais manger un excellent yoghourt, cadeau d’Arméniens que nous avons réussi à placer en ville comme restaurateurs. Quand remangerons-nous ensemble de toutes ces bonnes choses ? Si nous pouvions nous rencontrer ici, au printemps, pour quelques mois !… Je suis obligé de glisser et de me taire sur la partie sérieuse de mon séjour… »
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