C’est sans conteste l’un des plus grands maîtres verriers de tous les temps. Il suffit de participer à une vente aux enchères dans le domaine de la verrerie d’art : les vases Gallé atteignent des sommets, surpassant tous les autres verriers créateurs …
1) L’instigateur du mouvement Art nouveau
Ce mouvement artistique, né à la fin du XIXe siècle, a bouleversé les arts décoratifs. Émile Gallé fut l’un des premiers artistes à utiliser la faune et la flore comme source d’inspiration.
Le naturalisme et la féminité seront au cœur de ce mouvement artistique. Dès son plus jeune âge, Émile Gallé est un grand observateur de la nature qu’il reproduit sur des croquis.
Cet amour lui vient de son grand-père paternel qui lui fit découvrir les fleurs qu’il cultivait ainsi que sa collection.
Son œuvre est dictée par un souci d’exactitude, la volonté de reproduire chaque élément dans les moindres détails. Ce haut niveau d’exigence va conduire l’artiste à innover et à développer les techniques verrières les plus complexes à ce jour, dont la majorité n’est plus utilisée par les grandes cristalleries, bien trop couteuses…
2) Un artiste éduqué, mais également scientifique
Doté d’une solide formation littéraire, Émile Gallé est également un grand botaniste. Son œuvre artistique est profondément marquée par ses connaissances dans ce domaine : il comprend très tôt le rôle des mutations dans l’évolution des espèces.
Il apprend l’art du verre à Meisenthal, alors célèbre pour sa production d’articles décoratifs. Il est également faïencier, une autre face moins connue du grand artiste.
Cet amour de l’artisanat lui est sans doute transmis par son père, Charles, qui est commerçant de cristaux et de porcelaine. Ce dernier devient même fournisseur de la Maison de l’Empereur en 1866.
Fin stratège, le commerce familial est alors florissant. Charles Gallé abandonne les rênes de l’entreprise à son fils en 1877.
Dès cette année, la production « Gallé » connaît alors une forte croissance.
3) Une partie de la production Gallé était réalisée à Meisenthal, l’autre à Nancy
Ayant conservé de très bonnes relations avec les verriers de Meisenthal, Émile Gallé y fait réaliser une partie de ses vases, qu’il décore ensuite à Nancy.
Meisenthal est un haut lieu du verre, c’est ici que la marqueterie sur verre est né, consistant à insérer une plaque de verre préalablement décorée entre deux couches de verre à chaud.
Ce n’est qu’en 1894 qu’Émile Gallé regroupe tous les secteurs de la fabrication au sein de sa cristallerie à Nancy.
4) Un succès retentissant !
L’Art Nouveau est une période propices aux affaires. Les productions d’Émile Gallé sont présentées chez de nombreux distributeurs sélectionnés avec soin.
Certains ont même l’exclusivité de certains de ses vases en marqueterie, dont la production nécessite plusieurs semaines …
L’atelier à Nancy est également un lieu de vente. À son plus grand étonnement, des londoniens, en pleine guerre de 1870, se rendent à Nancy pour acquérir quelques pièces.
Ce succès le conduira au surmenage, accentué par une leucémie, diagnostiquée en 1904. Elle l’emportera quelques mois après…
L’École de Nancy, mouvement créé en 1901
Ce nom raisonne encore dans la cité ducale de Nancy …
L’École de Nancy est une association d’artistes et d’industriels lorrains qui avait but de défendre des intérêts communs.
Le musée de l’École de Nancy, situé dans l’ancienne demeure d’Eugène Corbin, mécène du mouvement, est un lieu incontournable de Nancy.
Emilé Gallé en sera le président.
C’est sans conteste l’un des plus grands maîtres verriers de tous les temps. Il suffit de participer à une vente aux enchères dans le domaine de la verrerie d’art : les vases Gallé atteignent des sommets, surpassant tous les autres verriers créateurs…
1) L’instigateur du mouvement Art nouveau
Ce mouvement artistique, né à la fin du XIXe siècle, a bouleversé les arts décoratifs. Émile Gallé fut l’un des premiers artistes à utiliser la faune et la flore comme source d’inspiration.
Le naturalisme et la féminité seront au cœur de ce mouvement artistique. Dès son plus jeune âge, Émile Gallé est un grand observateur de la nature qu’il reproduit sur des croquis.
Cet amour lui vient de son grand-père paternel qui lui fit découvrir les fleurs qu’il cultivait ainsi que sa collection.
Son œuvre est dictée par un souci d’exactitude, la volonté de reproduire chaque élément dans les moindres détails. Ce haut niveau d’exigence va conduire l’artiste à innover et à développer les techniques verrières les plus complexes à ce jour, dont la majorité n’est plus utilisée par les grandes cristalleries, bien trop couteuses…
2) Un artiste éduqué, mais également scientifique
Doté d’une solide formation littéraire, Émile Gallé est également un grand botaniste. Son œuvre artistique est profondément marquée par ses connaissances dans ce domaine : il comprend très tôt le rôle des mutations dans l’évolution des espèces.
Il apprend l’art du verre à Meisenthal, alors célèbre pour sa production d’articles décoratifs. Il est également faïencier, une autre face moins connue du grand artiste.
Cet amour de l’artisanat lui est sans doute transmis par son père, Charles, qui est commerçant de cristaux et de porcelaine. Ce dernier devient même fournisseur de la Maison de l’Empereur en 1866.
Fin stratège, le commerce familial est alors florissant. Charles Gallé abandonne les rênes de l’entreprise à son fils en 1877.
Dès cette année, la production « Gallé » connaît alors une forte croissance.
3) Une partie de la production Gallé était réalisée à Meisenthal, l’autre à Nancy
Ayant conservé de très bonnes relations avec les verriers de Meisenthal, Émile Gallé y fait réaliser une partie de ses vases, qu’il décore ensuite à Nancy.
Meisenthal est un haut lieu du verre, c’est ici que la marqueterie sur verre est né, consistant à insérer une plaque de verre préalablement décorée entre deux couches de verre à chaud.
Ce n’est qu’en 1894 qu’Émile Gallé regroupe tous les secteurs de la fabrication au sein de sa cristallerie à Nancy.
4) Un succès retentissant !
L’Art Nouveau est une période propices aux affaires. Les productions d’Émile Gallé sont présentées chez de nombreux distributeurs sélectionnés avec soin.
Certains ont même l’exclusivité de certains de ses vases en marqueterie, dont la production nécessite plusieurs semaines …
L’atelier à Nancy est également un lieu de vente. À son plus grand étonnement, des londoniens, en pleine guerre de 1870, se rendent à Nancy pour acquérir quelques pièces.
Ce succès le conduira au surmenage, accentué par une leucémie, diagnostiquée en 1904. Elle l’emportera quelques mois après…
L’École de Nancy, mouvement créé en 1901
Ce nom raisonne encore dans la cité ducale de Nancy …
L’École de Nancy est une association d’artistes et d’industriels lorrains qui avait but de défendre des intérêts communs.
Le musée de l’École de Nancy, situé dans l’ancienne demeure d’Eugène Corbin, mécène du mouvement, est un lieu incontournable de Nancy.
Emilé Gallé en sera le président.
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