La réponse
« Misogyne » et « misogynie » n’ont pas un véritable contraire (antonyme). On peut citer « philogyne », « gynophile », « féministe » ou « misandre ».
Le contraire (antonyme) de misogyne
Misogyne signifie : « a qui une aversion pour les femmes, du mépris pour elles ». Cet adjectif qualifie le plus souvent un homme. Ce terme vient du grec μισογύνης, misogunes, « qui hait les femmes », « ennemi des femmes ». Ce terme est composé de μισέω , miséô, « haïr, détester », et de γυνή , gunê, « femme ». Le terme est rare avant le XIXe siècle.
Son antonyme le plus naturel devrait être « philogyne », où le préfixe « phil » (que l’on retrouve dans philosophie, philanthropie, philologie, etc.), dérivé du grec φιλέω, phileo, indique l’intérêt, la sympathie, l’aspiration à, etc. Mais ce terme est très rare et n’existe pas vraiment dans l’usage courant. Gallica n’en donne par exemple que 171 résultats. Il est tout aussi rare dans les publications universitaires ou dans la presse.
J’appelle féministes et masculinistes les personnes favorables ou défavorables à l’égalité (de valeur, de droits, de pouvoirs, d’accès aux biens…) des sexes ; philogynes et misogynes les personnes qui éprouvent de l’amour ou de l’aversion pour les femmes.
Éliane Viennot, Femmes et littérature
Il existe aussi le tout aussi rare « gynophile ».
« Féministe » est un autre candidat à l’antonymie possible. Il est courant qu’un homme se dise aujourd’hui « féministe », ce qui signifie en général qu’il est solidaire avec l’aspiration à l’égalité sociale entre les hommes et les femmes. Cependant, un homme qui ne se dit pas « féministe » ne peut pas pour autant être qualifié automatiquement de « misogyne » (il peut être misogyne ou non), car le fait de ne pas vouloir s’identifier à un certain militantisme, à un certain courant de pensée, ou soutenir l’évolution sociale du rôle des femmes ne signifie pas automatiquement haïr le genre féminin.
Par contraire, on peut aussi entendre « l’équivalent » chez l’autre sexe. Le néologisme « misandre » (et le nom misandrie) est apparu dans les années 1970 pour « qui hait les hommes », ou le suffixe -andre est dérivé du grec ἀνήρ, aner, « l’homme [le sexe masculin] ». Mais ce terme est rare et parfois accusé d’être un faux-équivalent de la misogynie.
Un nouvel opus, au titre accrocheur. L’Auscitaine Laëtitia Auroux, a publié en juin dernier son dernier livre, « Je ne suis pas lesbienne, je suis misandre« , un ouvrage destiné « à interpeller certains hommes et leur comportement, explique Laetitia Auroux. Être misandre signifie éprouver du mépris, voire de la haine pour le sexe masculin. C’est l’opposé de la misogynie« .
À lire ici : « autrice » ou « auteure », quel est le féminin d’auteur ?
misandre me parait le plus juste , sans doute par la similarité e tma conaissance personnelle,misanthrope, c’est pour l’espece humaine pas le genre !
misandre me parait le plus juste , sans doute par la similarité e tma conaissance personnelle,misanthrope, c’est pour l’espece humaine pas le genre !