On écrit : acompte. Un acompte est un paiement partiel sur une somme due, en général le premier versement, qui engage et le vendeur et l’acheteur. Le terme vient de « à compte« , son ancienne graphie, qui était une façon abrégée de dire que l’on a reçu une partie d’une somme due. La confusion vient du fait qu’il existe en français de nombreux mots commençant par « ac » qui s’écrivent avec deux « c » (accord, accompagner, accalmie, etc.). Il faut penser ici au « compte » uniquement, ou à d’autres exceptions qui commencent par « ac » (acabit, acariâtre, acajou, etc.). Selon le Dictionnaire historique de la langue française, le terme est apparu dans sa forme moderne au XVIIIe siècle. L’emploi au figuré (au sens de « satisfaction goûtée en attendant une plus grande ») est très rare. Exemples :
- Les contribuables doivent verser des acomptes provisionnels tout au long de l’année.
- Puisqu’il venait d’arriver dans la ville, son patron lui a versé un acompte sur son salaire pour lui permettre de se loger.
- Pour faire face à ses difficultés, elle a demandé un acompte sur son salaire.
- – Et je ne dis rien des billets souscrits par Monsieur, un de sept cents francs, un autre de trois cents ! Quant à vos petits acomptes, aux intérêts, ça n’en finit pas, on s’y embrouille. Je ne m’en mêle plus !(Flaubert, Madame Bovary)
- — Oui, c’est fini de te payer sur
la bête, nous n’y passerons plus toutes, à tendre le derrière pour
avoir un pain.
— Tiens ! je te dois six francs, veux-tu prendre un acompte ? moi, je veux bien, si tu peux encore ! (Zola, Germinal) - Paris a accepté de faire un grand pas en direction de Washington : l’exécutif décale le paiement des acomptes dus en France par les entreprises du numérique au titre de sa taxe dite « GAFA », confirme une source au ministère de l’économie, mardi 21 janvier. (Lemonde.fr)
Laisser un commentaire