Le chef-lieu et la préfecture de la région Bretagne est Rennes. Le conseil régional (« l’assemblée de la région ») et le préfet de région de la Bretagne y siègent. Rennes est donc considérée, en raison de ce statut, comme la capitale de Bretagne. En effet, la capitale est généralement la ville où se siège le pouvoir. Cependant, la Bretagne n’est plus un État indépendant. Elle n’a pas de capitale comme les États souverains. La notion de capitale, en parlant de la Bretagne, peut donc recouvrir une autre réalité : soit la ville qui est le siège historique du pouvoir dans la région, soit la ville qui a connu le plus bel épanouissement de la culture régionale soit la ville qui est le principal pôle économique de la région. Ainsi, le chef-lieu de la Bretagne est Rennes, mais l’opinion peut considérer que la véritable capitale de la région est ailleurs.
De ce point de vue, des villes peuvent se disputer le statut de capitale à Rennes. C’est le cas de Vannes, qui est une ville très importante dans l’histoire de la Bretagne, et surtout de Nantes, qui ne se trouve pas dans la région Bretagne. Bien que Nantes, ville prospère, soit au cœur de l’histoire bretonne cette ville est chef-lieu et la préfecture d’une autre région : les Pays de la Loire. En effet, Nantes se situe en Loire-Atlantique, département qui recouvre un territoire qui appartient culturellement à la Bretagne (surtout pour la partie située au Nord de la Loire), mais qui a été intégré à une autre région, les Pays de la Loire.
Nantes, capitale de la Bretagne ?
Nantes et le territoire correspondant au département de la Loire-Atlantique actuel faisaient partie du duché de Bretagne, État indépendant du IXe siècle au XVIe, avant son union avec le royaume de France après le règne d’Anne de Bretagne (1488 – 1514). Le duc François II (règne de 1458 à 1488) a d’ailleurs siégé à Nantes, alors que certains de ses prédécesseurs préféraient Vannes. Il a été imité par sa fille, la duchesse Anne. On trouve en outre à Nantes le château des ducs de Bretagne, résidence ducale dont l’aspect actuel est l’œuvre de François II. Après l’union de la Bretagne à la France, le duché devint une province. Le château des ducs de Bretagne s’est transformé en résidence bretonne des rois de France. Cependant, le parlement de Bretagne nouvellement constitué fut installé à Rennes. La chambre des comptes siégeait néanmoins à Nantes, ville qui devint un important port de commerce. La Révolution supprima les provinces. La Bretagne fut divisée en cinq départements. Aucune ville ne put plus prétendre au statut de capitale.
Le détachement de Nantes et la Loire-Atlantique de la Bretagne
Pour des raisons complexes, la Loire-Atlantique n’a pas été intégrée à la région Bretagne lorsque les régions modernes ont été créées en plusieurs temps au XXe siècle. Rennes, après avoir été le siège du parlement de Bretagne sous l’Ancien Régime, a vu sa prépondérance confirmée.
Le régime de Vichy, qui s’inspirait lui-même de découpages faits dans l’entre-deux-guerres, fut accusé d’être à l’origine de cette exclusion. Cependant, les régions administratives créées par le régime de Vichy ne lui ont par survécu. En outre, cette exclusion n’avait pas été motivée par la volonté de faire taire l’identité régionale de la Bretagne. Au contraire, Vichy, inspiré par l’idéologie monarchiste et réactionnaire de l’Action française, souhaitait décentraliser la France sur le modèle des provinces d’Ancien Régime. De ce point de vue, rien n’aurait motivé l’exclusion de la Loire-Atlantique et de Nantes de la Bretagne. Elle répondait à d’autres impératifs, économiques et militaires.
Ce n’est qu’à partir des années 1950 que la République commença à s’inspirer du découpage régional de la France conçu par le régime de Vichy, lorsqu’elle s’affaira à la création des régions modernes.
Le rattachement de la Loire-Atlantique à Bretagne
L’appartenance historique et culturelle de Nantes et de la Loire-Atlantique à la Bretagne pousse aujourd’hui des militants et citoyens à demander le rattachement du département à la région Bretagne. Les manifestations et pétitions sont régulières. Les difficultés sont toutefois nombreuses : Nantes est déjà la capitale d’une région qui pourrait souffrir de son départ, Rennes pourrait souffrir de l’intégration d’une métropole comme Nantes en Bretagne, les résistances politiques locales sont fortes, etc. Plus largement, les régions modernes sont des entités technocratiques qui ne suscitent pas le même attachement que les départements, nés à la Révolution. La question de la capitale de la Bretagne se posera peut être avec plus d’acuité quand celles-ci seront l’objet d’une attention plus grande de la part des citoyens.
Voir ici :
Bonjour à tous. J’ai aujourd’hui 62 ans. Je ne suis pas breton de naissance maïs j’y ai beaucoup vécu et je dois avouer qu’elle est cher à mon cœur. Je ne tiens pas à polémiquer sur les dates historiques et autres commentaires. Je tiens juste à vous dire que j’ai fait mes études de comptabilité en 1979 a Nantes. Et je peux vous dire qu’à l’époque nous, les jeunes étudiants, nous parlions bretons, nous dansions les danses bretonnes comme partout. Je suis complètement d’accord avec le fait le fait que la séparation de Nantes avec la Bretagne soit un choix politique. Mais n’oubliez pas que Nantes fût la capitale de la Bretagne avant Rennes. Il ne faut pas confondre capitale et parlement de Bretagne (aujourd’hui tribunal). Et c’est dommage, car nos politiciens ont décidés à tord où à raison ? D’exclure une partie pour une autre. Les Fest noz on toujours cours a Nantes, on danse toujours et surtout on manges des crêpes et du Bon cidre breton. Et c’est toujours aussi la fille de la meunière qui sortait avec les gars, elle a perdue sa jarretière, sa jarretière qui tenait pas. Lalala.. où bien encore, la voilà la blanche hermine, vive la mouette et l’ajonc. La voilà la blanche hermine, vive fougères et clissons…
Naoned, bevet pennlec’h departamant al Liger-Atlantel ha rannvro velestradurel Broioù-al-Liger.
Naoned zo breizhek da viken
Bonjour,
Hélas, Gwenael HENRY vous saluiez l’article comme étant non partisan mais vous-même l’êtes à l’image de votre site :
Après, vous défendez un point de vue, et cela s’entend et se respecte tout à fait.
Cependant, la région Pays de la Loire a de nombreuses raisons d’exister et il existe bon nombre d’arguments, contrairement à ce que vous exposer.
Peut-être ne crée-t-elle pas autant un sentiment d’appartenance que certaines autres régions, mais il faut lui laisser du temps pour se construire, pour faire ses preuves, lui laisser du répit et vous semblez ne pas lui laisser le bénéfice du doute… Mais Rome ne s’est pas faite en un jour, ni la Bretagne et ce ne sera pas le cas non plus des Pays de la Loire. Pour ma part je suis fier de faire partie des Pays-de-la Loire et d’y être né.
Ensuite, il existe bien une logique à cette région, enfin plusieurs, n’en déplaise…
1/ Tout d’abord sur la langue . En effet, l’origine linguistique est que la langue d’oïl y fut parlée, avec différents patois se ressemblant sur certains aspects (angevin, sarthois mayennais, poitevin et gallo). D’ailleurs, la gallo, langue d’oïl fut jusque dans les années 1950 largement parlée en Haute Bretagne (Loire -Atlantique, et près de la moitié du Morbihan et des Côtes d’Armor anciennement Côtes-du-Nord). Alors que le breton n’est pas un langue d’oïl mais une langue brittonique.
Déjà une raison pour que la Loire-Atlantique soit dans les Pays de la Loire.
J’y joins ces différentes cartes pour mieux comprendre les aires d’influences linguistiques et vous invite à lire « Gallo et Breton : Complémentarité ou concurrence » de Gwendal Chevalier :
2/ Vous évoquez le fait que depuis la réforme de 2015, toutes les régions qui n’atteignaient pas la moyenne ont été fusionnées de force pour se rapprocher de celle-ci. Mais, ayant entraîné de nombreux désagréments, cette réforme ne s’imposera ni aux Pays de la Loire ni à la Bretagne car il s’agir déjà de régions économiquement fortes et possédant un maillage territorial tout à fait cohérent.
3/ En parlant de cohérence territoriale et économique. Justement, la région Pays de la Loire est la région ou le taux de chômage est le plus bas de France (en deuxième : la Bretagne). Il semble donc que la logique économique se marie avec cette cohérence territoriale. En outre, 2 des dix villes les plus vertes de France au ratio nombre d’habitant- superficie font partie des Pays de la Loire (respectivement Angers première et Nantes deuxième de France).
4/ En terme de cohérence territoriale on peut rajouter à cette belle région des Pays de la Loire la logique fluviale.
Gwenael HENRY vous expliquez que « Dans la nouvelle région, 5 départements sur 8 sont effectivement traversés par la Loire soit un ratio de 62.5 %, alors que dans les « Pays de la Loire », il n’y en a que 2 sur 5 soit 40 % ».
Encore une fois c’est mal connaître la logique territoriale, fluviale et navigable des Pays de la Loire car n’est pas seulement pris en compte la Loire mais certains de ses affluents et sous affluents, ce qui en fait la région la plus traversée par la Loire ainsi que ses affluents et sous affluents en proportion. Au contraire, la logique fluviale voudrait même que les régions Bretagne et Pays de la Loire soient coupées par la Vilaine, ce qui est plus ou moins le cas aujourd’hui quoique la Bretagne empiète sur les Pays de la Loire si nous devions créer une frontière administrative en se basant sur la Vilaine…
Voici une carte très grossière de cela ainsi qu’une liste de l’ensemble des affluents et sous-affluents de la Loire :
5/ Il existe un EQUILIBRE TERRITORIAL d’une justesse indiscutable et inébranlable (comme le décrit le géographe Hervé le Bras dans son oeuvre « Pays de la Loire : La forme d’une région »). Il s’agit d’une région (Pays de la Loire) entre Terre et Mer (Océan en réalité). Et c’est ce qui est beau et juste. Il s’agit d’une région équilibrée. Pourquoi vouloir faire une région toute tournée vers l’océan et l’autre toute tournée vers la terre. Je trouve cette vision très manichéenne et je préfère avoir une vision globale des choses et holistique. Pas d’hégémonie mais de l’harmonie et de l’équilibre !
6/ Les Pays de la Loire sont une région qui est belle et unique en France. De fait, elle se compose de cultures diverses la rendant riche et ambitieuse. Il existe la culture angevine (Anjou), Plantagenêt (Sarthe et Anjou), des affluences normandes (nord de la Mayenne), bretonnes (Nord de la Loire-Atlantique à travers son histoire), vendéenne et poitevine (Vendée). En cela elle est peut-être la seule à offrir cette diversité de culture en France. Et c’est beau !
6/ Il existe une logique géologique à la région Pays de la Loire . D’ailleurs, Gwenael HENRY, vous évoquiez le fait qu’il n’y avait pas de partisans ou de soutiens à cette région mais si… il y a au moins (en non politisé) le géographe Hervé le Bras. Donc oui, une cohérence géologique je disais… En effet, le Massif Armoricain datant du Précambrien dessine les Pays de la Loire à quelques kilomètres près car toute la Sarthe et la Mayenne ne sont pas totalement comprises (mais c’est aussi le cas légèrement pour l’Ille-et-Vilaine). Mais s’il fallait suivre cette logique géologique datant d’environs 570 millions d’années, il faudrait établir une grande région Pays de la Loire-Bretagne ou Bretagne-Pays de la Loire (comme le voulait d’ailleurs Jean-Marc Ayrault). Ce qui serait plus logique que de seulement amputer la Loire-Atlantique aux Pays de la Loire.
7/ Certains Rennais (et d’ailleurs certaines de mes connaissances) sont contres, opposés à ce rattachement ou réunification puisqu’une fusion de la Loire-Atlantique avec la Bretagne ferait perdre pour Rennes son statut de capitale de la Bretagne .
8/ Car pendant longtemps les Nantais, depuis la fin du XIX siècle, n’ont pas apprécié l’arrivée du sous-prolétariat venu de Basse-Bretagne. La ville s’est sentie encerclée par les campagnes et assiégée par le développement industriel. Et là je vous invite à lire ce très bon article :
9/ Votée en 2015, la loi Notre offre un «droit d’option» aux départements souhaitant quitter une région pour une autre, à condition que les élus du département, mais aussi des deux régions concernées, votent en ce sens à une majorité des trois cinquièmes.
En cas de réferendum, trois conditions nécessaire pour un éventuel rattachement :
– Il faudrait trois conditions pour qu’un jour le département de Loire-Atlantique soit rattaché à la région Bretagne.
1/ que le conseil départemental de Loire-Atlantique vote en cette faveur au 3/5èmes
2/ que la région d’origine, les Pays de la Loire, vote également en cette faveur au 3/5èmes
3/ enfin, qu’aux 3/5èmes également, le conseil Régional de Bretagne accepte le département de la Loire-Atlantique en sont sein.
Autrement dit, cela semble difficile à obtenir…
Et d’ailleurs, encore un article intéressant :
Je finirais par dire que je suis toujours prêt à débattre sur ce sujet mais, quand Gwenael HENRY fait un portrait à charge contre les Pays de la Loire, je me dois d’apporter les arguments montrant des réalités pour les Pays de la Loire. J’aime les Pays de la Loire, j’en suis un des ses enfants. Je suis fier de cette région, mais j’aime aussi la Bretagne, sentiment développé par mes différents périples dans ses terres et par un lien fort à Roscoff. Mais je suis aussi désabusé lorsque j’entends certain(e)s de mes proches dire se sentir breton(nne)s alors même que nombre d’entre eux ne connaissent pas le kig ah farz par exemple… Parfois se dire de telle ou telle identité n’est que par pure vantardise et pas du tout mérité…
Alors BEVET PAGI LIGERIS / VIVE LES PAYS DE LA LOIRE !
Désolé : rectification de deux fautes ci-dessus :
au 2/ » car il s’agit déjà de régions […] » et 3/ « la région Pays de la Loire est la région où […] ».
Belle journée à vous !
Bonjour
Votre présentation est honnête et non partisane, c’est la raison pour laquelle je me permet de poster ce commentaire un brin polémiste. Cependant j’ai taché d’argumenter.
Par ailleurs je vous adresse un lien vers une carte de la Bretagne à 5 départements que vous pouvez utiliser. Je viens de la réaliser pour cet usage.
Cordialement
Gwenael HENRY
Selon divers protagonistes, il y aurait autant de raisons pour maintenir les PdL que pour réaliser enfin la réunification de la Bretagne.
Sauf qu’en fait, il n’y a d’arguments sérieux que dans un seul camp.
Objectivement les Pays de Loire n’ont aucune consistance, c’est la région la moins appréciée par ses habitants dans tout l’hexagone et c’est la plus dispendieuse dans la communication institutionnelle pour tenter de créer une identité régionale introuvable.
Depuis la réforme régionale de 2015, la population moyenne des nouvelles entités s’établit autour de 4.9 Mio d’habitants. Mis à part la Corse et l’IdF qui encadrent ces regroupements de populations, toutes les régions qui n’atteignaient pas la moyenne ont été fusionnées de force pour se rapprocher de celle-ci. Ce n’était pas forcément une bonne idée, par exemple pour l’Alsace, mais c’est juste une constatation !
Toutes les régions ? non : trois régions centrales n’ont pas été modifiées. Pourtant il y avait une solution possible, il suffit de regarder les deux cartes ci-dessous pour s’en rendre compte.
Une fusion B4 + PdL aurait certes regroupé une population de 6.8 Mio d’habitants, mais aurait laissé totalement isolée une petite région de 2.6 Mio d’habitants seulement.
La seule solution, un tant soit peu argumentée, et harmonieuse est de reconstituer la Bretagne avec 4,9 Mio d’habitants et une région Val de Loire comparable en terme de population. les Vendéens seraient consultés pour savoir s’ils souhaitent rejoindre le Poitou au sein de la « Nouvelle Aquitaine » ou rester avec le Maine et l’Anjou dans le Grand Val de Loire (mais c’est peu probable).
Quelques raisons objectives
Le Val de Loire (nouvelle région) est une entité reconnue mondialement ne serait ce que sous le prisme de ses vignobles ou par les châteaux de la Loire. Angers pourrait enfin recevoir des compétences administratives, qui siègent toutes à Nantes à l’heure actuelle, afin d’équilibrer le territoire aux côtés d’Orléans.
Dans la nouvelle région, 5 départements sur 8 sont effectivement traversés par la Loire soit un ratio de 62.5 %, alors que dans les « Pays de la Loire », il n’y en a que 2 sur 5 soit 40 %.
Dans les Pays de Loire, il n’y pas de politique maritime comparable à celle qui existe en Bretagne et trois des ses départements sont peu concernés par ce secteur. D’ailleurs ces trois départements terriens, constitutifs du Maine et de l’Anjou, étudient les modalités de leur fusion.
Les 5 départements de Bretagne sont ouverts sur la mer, ce qui autorise une politique maritime régionale (formation initiale, compétences professionnelles, activités maritimes, énergies marines, construction navale, océanographie, législation spécifique, mise en réseau ….etc.). Tous les départements bretons ont des débouchés portuaires sur la mer. Saint Nazaire, Lorient, Brest, St Brieuc et St Malo pour ne citer que les ports les plus importants auxquels il convient d’ajouter tous les autres dédiés à la pêche et/ou à la plaisance.
Toutes les professions judiciaires de Bretagne sont organisées sur les 5 départements bretons depuis toujours, les notaires, les avocats et même les juges à travers les tribunaux. (La cours d’appel compétente pour les affaires de Loire Atlantique, est sise à Rennes)
L’association « Produit en Bretagne » fédère sur les 5 départements bretons, 400 entreprises qui emploient plus de 100 000 personnes.
En face il n’y a pas vraiment d’argumentation à présenter sans qu’elles recourent au raisonnement circulaire : « Les Pays de la Loire constituent la région essentielle dans le découpage de l’ouest de l’hexagone, car elle permet d’exploiter et de mettre en valeur les différents flux qui s’y conjuguent (capitaux, marchandises et populations) qui s’avèrent indispensables au développement équilibré de son territoire. Un territoire qui, il est nécessaire de le souligner, est ainsi très efficacement organisé. Ce qui est un élément fondamental pour la structuration harmonieuse de l’hexagone ! ». Une logorrhée énarchique déclinable au kilomètre.
Dans un autre registre on trouve : la mobilisation citoyenne pour la réunification de la Bretagne par exemple. Des manifestations regroupant des dizaines de milliers de personnes se sont échelonnées depuis 40 ans pour finir sur une pétition rassemblant 103 000 signataires.
En face aucune association de soutien aux PdL n’existe dans le paysage et la seule manif dont je me souvienne date de 1994 quand les chevenementistes avaient péniblement réunis 200 personnes, pour leur première et dernière manifestation de masse en soutien à la région bidon.
En outre DELENDI SUNT PAGI LIGERIS
Bonjour,
Tout d’abord pour vous dire que j’apprécie votre site et, par ailleurs, je vous suis tout à fait pour cet article.
La Loire-Atlantique est bien dans les Pays de la Loire et non en Bretagne. Certes, les influences bretonnes sont véritables, notamment au nord de la Loire en Loire-Atlantique. C’est bien moins le cas au sud de la Loire en Loire-Atlantique, tourné davantage vers la Vendée et le Maine-et-Loire. Aussi, les influences bretonnes vers la Loire-Atlantique sont indéniables mais les influences plantagenêt, angevines et vendéennes sont notables en Loire-Atlantique. D’ailleurs, de nombreux ligériens (Loire-Atlantique) ne se sentent pas bretons (trop souvent le focus est fait sur ceux se sentant ou se disant bretons). C’est le cas de certains de mes ami(e)s venant de Loire-Atlantique (Couëron, Nantes, Basse-Goulaine).
Pour ma part, je me sens pleinement Ligérien (habitant aussi des Pays de la Loire) bien qu’ayant aussi des origines bretonnes, que je ne nie absolument pas et dont je suis fier.
Mais on ne refait pas l’Histoire. Sinon, nous reviendrions à la Gaule, l’Iran à la Perse et que sais-je….
D’ailleurs, l’Histoire bretonne n’a commencé que lorsque Nominoë a unifié la Bretagne autour des 850 ap JC. Et la Loire Atlantique fut même au cours de son Histoire attenante au duché d’Anjou. Donc entendre dire que la Loire-Atlantique est bretonne depuis 1500 est très ironique et si incorrect.
Quels intérêts personnels défendez vous ? on se le demande ? Une sorte de père de Bruce trahissant william
Je ne défends aucun intérêt personnel. Jamais. L’idée est bien au contraire de défendre un intérêt général, totalement. Être le plus dans le consensus. Il est juste important de regarder parfois dans le rétroviseur, relire l’Histoire et ne pas tomber dans la démagogie et les raccourcis que certains, certaines voudraient faire croire. Et je vous assure, vous prie de croire que ces deux régions doivent vivre, coexister ensemble car elles ont de fortes similitudes et des intérêts communs. Disloquer sans se soucier des conséquences auraient de effets néfastes pour l’ensemble des habitants de ces deux régions.
Hélas, non, rien à voir avec « une sorte de père de Bruce trahissant william »…
Le Gwendoline ha Du est un drapeau aux origines plus que douteuse. Le Kroaz Du est le vrai drapeau de la Bretagne.
Si vos commentaires sont equilibres le choix d un gwenn ha du pour la bretagne administrative est discutable..le gwenn ha du incorporant le pays nantais… bevet breihz pemp departamant !!
Si vous me trouvez une carte équivalente avec le pays nantais, je la remplace. Je fais avec ce que j’ai !