Orthographe
On écrit : j’envoie. On n’écrit jamais « j’envoi », ni « j’envois » et encore moins « j’envoies ».En effet, la forme conjuguée de ce verbe à la
première personne du singulier de l’indicatif prend une terminaison
en « e », car c’est un verbe du premier
groupe. Un verbe du premier groupe
est un verbe régulier dont l’infinitif se termine par « -er » (sauf aller). À la
première personne du singulier présent, la terminaison d’un verbe
du premier groupe se termine toujours par « e ». Ainsi, on écrit
« j’envoie », comme on écrit « j’oublie » (oublier) ,
« je paie » (payer),
« j’ennuie » ‘(ennuyer) ou
« je fourvoie » (fourvoyer). Ce verbe
fait partie d’une série de conjugaisons difficiles sur lesquels les
usagers hésitent souvent.
J’envoie
Tu
envoies
Il envoie
Nous envoyons
Vous envoyez
Ils envoient
Il ne faut donc pas confondre la conjugaison du verbe « envoyer » avec celle de « voir », très proche phonétiquement, mais dont la première personne du singulier du présent de l’indicatif s’écrit : « je vois ».
Attention : le nom tiré de « envoyer » (on parle de déverbal) est : « un envoi ». Ce terme s’écrit sans « e » final. Au pluriel, « un envoi » devient « des envois ».
À lire en cliquant ici : doit-on écrire « j’ai dit » ou « j’ai dis » ?
Exemples avec j’envoie
- Je vous envoie mon CV par courriel afin que vous puissiez évaluer ma candidature.
Je n’ai pas encore pu voir votre aimable ambassadeur vénitien. Il est malade à Genève, et moi à Ferney. Des pluies horribles inondent la campagne, et interdisent tout voyage. J’envoie savoir tous les jours de ses nouvelles.
Voltaire, Correspondance, 1764
C’est pourquoi j’envoie à ma femme des paroles de conviction, plus que des paroles d’espérance.
Victor Hugo, Correspondance, 1868
Je t’envoie une toupie volante ; il faut monter neuf tours pour qu’elle aille bien et la lancer d’un peu haut
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